Être l’heureux propriétaire d’une piscine privative fait rêver mais quel modèle privilégier selon ses envies, son espace et son budget ?
Hors-sol, semi-enterrée, enterrée ou à balnéothérapie, le choix est vaste. Nous vous guidons pour vous aider à trouver le bassin qui conviendra le mieux à vos attentes.
Pendant longtemps, être l’heureux propriétaire d’une piscine était réservé à une élite fortunée. Heureusement, on peut désormais profiter d’un bassin aquatique chez soi sans dépenser des sommes astronomiques.
En effet, si les plus belles piscines, notamment naturelles, miroir et à débordements, peuvent aller jusqu’à 50 000 €, on trouve également des structures gonflables et autoportées de qualité pour quelques centaines d’euros et entre les deux, il y a une multitude de tailles, de formes et de superficies pour convenir au plus grand nombre.
L’éventail de choix est très vaste en ce qui concerne les types de bassins et le budget à leur allouer mais il ne faut pas non plus oublier les équipements, les accessoires et les produits d’analyse et de traitement de l’eau qui font également partie de l’aventure et qui ont un coût.
Lorsqu’on installe ou qu’on construit une piscine, il est souvent nécessaire d’effectuer des travaux de terrassement, un poste de dépense qui peut s’avérer conséquent. Il est toujours possible d’en réaliser soi-même quand ils ne sont pas trop importants mais pour les gros chantiers, il est vivement conseillé de faire appel à un pisciniste professionnel qui saura réaliser un travail de qualité et qui vous permettra de bénéficier d’une garantie que vous n’auriez pas si vous faisiez tout tout seul.
Avoir une piscine implique aussi de suivre des règles de sécurité strictes notamment en terme d’équipements de protection destinés à prévenir les chutes des enfants et des animaux domestiques. Ils doivent être homologués selon les normes NF et répondre à de nombreux critères.
Pour découvrir plus en détails toutes les informations importantes à connaître sur les types de bassin, les équipements, les accessoires et la réglementation actuellement en vigueur en France, nous vous invitons à consulter notre guide qui, nous l’espérons, répondra à toutes les questions que vous vous posez sur votre future piscine privée.
Comme on le sait tous, l’eau est incolore et transparente. Cependant, elle nous paraît pourtant bien bleue lorsqu’elle est dans la piscine alors qu’elle reste transparente lorsqu’elle coule entre nos doigts. À cela, plusieurs raisons. La première est due à la couleur du revêtement du bassin qui se reflète. La deuxième provient de l’effet miroir du ciel. Et enfin, la science a démontré que l’eau absorbe les lumières jaune, rouge et orange qui émettent des ondes longues mais pas les bleu et violet qui émettent des ondes courtes. Par conséquent, plus la piscine est profonde, plus elle paraîtra bleue.
Si l’eau de votre piscine a tourné au vert, il faut agir rapidement car cela signifie que des algues ont commencé à envahir votre bassin. Tout d’abord, testez le pH de l’eau et rectifiez-le si cela s’avère nécessaire. Vérifiez ensuite le système de filtration et nettoyez-le le cas échéant. Si ces deux vérifications ne donnent pas les résultats escomptés et que l’eau est toujours verte, vous devrez procéder à un traitement au chlore ou avec un produit algicide. Avant de vous baigner, veillez à bien ôter les résidus d’algues qui n’auraient pas été éliminés avec un robot aspirateur ou frottez avec une brosse.
Plusieurs raisons peuvent expliquer une eau trouble dans une piscine. Il peut s’agit d’un défaut de filtration dont le système est encrassé, d’une mauvaise désinfection de l’eau du bassin ou encore d’un pH dont le taux est trop élevé. Pour remédier à ce problème, il vous faudra nettoyer le système de filtration et contrôler les apports en agents désinfectants puis les ajuster comme il se doit. Enfin, vous devrez rétablir un pH optimal compris entre 7,2 et 7,4. Pour l’augmenter, traitez l’eau de la piscine avec de l’acide chlorhydrique ou sulfurique. Pour le baisser, choisissez plutôt du carbonate de soude.
Idéalement, le pH ou potentiel d’Hydrogène de votre piscine doit être maintenu constamment entre 7,2 et 7,4. En dessous, il est trop acide ce qui engendre des risques de corrosion des parois et des revêtements du bassin mais aussi une irritation des muqueuses chez les baigneurs. Il faut traiter à l’acide chlorhydrique ou sulfurique en respectant bien les doses et en se protégeant des éventuelles projections pour augmenter le pH de la piscine. Au dessus, il est trop alcalin et provoque également des risques de corrosion et d’irritation mais en plus cela entartre les filtres. Afin de l’augmenter, on utilisera du carbonate de soude.
Un pH trop bas (acide) ou trop élevé (alcalin) peut avoir de graves conséquences sur le bassin mais aussi sur les baigneurs. Si son taux dans l’eau de la piscine n’est pas maintenu de façon constante entre 7,2 et 7,4, on s’expose aux risques de prolifération d’algues, d’irritation de la peau et des muqueuses des nageurs et les produits de traitement et de désinfection se montreront moins efficaces voire totalement inutiles. Les parois du bassin ainsi que ses revêtements risquent la corrosion tandis que le système de filtration va s’encrasser et son fonctionnement ne sera évidemment plus optimal.
En plus des traitements chimiques, un traitement mécanique par le biais d’un aspirateur est indispensable pour maintenir une eau parfaitement propre et saine. La veille au soir, munissez-vous d’une brosse et frotter les parois du bassin. Pendant la nuit, toutes les saletés décollées iront se déposer dans le fond. Branchez alors votre aspirateur et procédez lentement afin de ne pas faire remonter les impuretés à la surface. Il faudrait alors de nouveau attendre avant qu’elles ne retombent au fond. Commencez par aspirer l’escalier puis progressez petit à petit jusqu’au bout de la piscine en portant une attention toute particulière aux lignes et aux angles où se logent le plus les saletés.
Pour chauffer une piscine, le plus écologique et le plus économique est de confier cette mission aux rayons du soleil. Pour ce faire, vous pouvez raccorder la pompe de la piscine à des tuyaux d’arrivées d’eau en PVC noir qui conservent particulièrement bien la chaleur. La nuit et lorsque vous n’utilisez pas votre piscine, couvrez-la avec une bâche à bulles qui va contribuer à maintenir la température et à éviter l’évaporation qui vous conduirait à rajouter de l’eau. Et pour les piscines de petite taille, pensez au tapis solaire chauffant qui s’installe facilement et rapidement sur le système de filtration du bassin.
La perte d’eau dans une piscine est tout à fait normale. Elle est le plus souvent due à la fréquentation des baigneurs qui plongent et éclaboussent mais également à l’évaporation naturelle sous l’effet de la chaleur. Cependant, si vous remarquez que le niveau d’eau est plus bas qu’à l’accoutumée pendant plusieurs jours, il pourrait bien s’agir d’une fuite. Commencez par inspecter le système de filtration, car c’est souvent à cet endroit qu’elle se localise, réparez ou remplacez la pièce défaillante. Vérifiez aussi les buses de refoulement, les skimmers et les pièces scellées. Si l’origine de la fuite reste un mystère, contactez votre installateur de piscine.
Le backwash, ou contre-lavage du filtre à sable, concerne le nettoyage de cet élément indispensable au bon fonctionnement de votre piscine. Il doit s’effectuer dès que la pression augmente et que le débit des refoulements baisse. À défaut, l’eau rencontrera des difficultés à circuler et le système hydraulique ne sera plus opérationnel alors qu’il joue un rôle primordial. Pour réaliser le backwash de votre piscine, arrêtez la pompe de filtration, tournez la vanne sur backwash puis relancez la pompe. Après 5 minutes, l’eau du témoin de turbidité sera redevenue claire. Arrêtez de nouveau la pompe, positionnez la vanne en mode rinçage puis redémarrez la pompe. Après une minute, stoppez la pompe, mettez la vanne sur filtration puis relancez-la.
Lorsqu’on pense à s’acheter une piscine, il ne faut pas uniquement se concentrer sur le prix de la structure du bassin. Il faut également penser à prendre en compte dans ses calculs la pompe et le système de filtration, le terrassement, le local technique, le liner, les accessoires, les produits de traitement de l’eau, etc. Pour une piscine à proprement parler aux environs de 15 000 euros, les piscines hors-sol démontables et fixes ainsi que les piscines enterrées et semi-enterrées en bois milieu et haut de gamme rentrent parfaitement dans votre budget.
Avec un budget de 10 000 euros, le rêve de se baigner dans sa propre piscine peut tout à fait se concrétiser dans la vie réelle. Avec cette somme, vous pouvez envisager l’achat d’une piscine modulaire en kit, d’une piscine démontable hors-sol ou fixe. Bien évidemment, le prix peut fortement varier en fonction de la taille de la piscine, de son revêtement et de la qualité des différents matériaux qui la composent. N’oubliez pas d’inclure la pompe, le système de filtration, les produits nettoyants et les accessoires dans le coût total de votre piscine pour 10 000 euros.
Quelles que soient ses dimensions, une piscine intérieure ne nécessite aucun permis de construire si vous ne modifiez pas l’extérieur. En ce qui concerne les piscines extérieures, les bassins hors-sol n’ont pas non plus besoin d’accord préalable. Selon le Code de l’urbanisme, les piscines semi-enterrées et enterrées non démontables et démontables dont la superficie n’excède pas 10 m² ne réclament pas non plus de permis de construire. Au-delà des 10 m² de superficie, il est seulement autorisé d’installer des piscines démontables dont la durée d’utilisation ne dépasse pas les 3 mois. Si vous résidez dans une zone classée et/protégée, renseignez-vous auprès du service d’urbanisme de votre commune.
Une piscine à débordement se distingue tout d’abord par son esthétisme original. L’eau déborde naturellement sur un ou plusieurs côtés et retombe dans une goulotte. Elle est ensuite filtrée puis réinjectée dans la piscine. Autre originalité, il n’y a ni skimmers ni rebords dans une piscine à débordement afin de ne pas gêner l’écoulement de l’eau. Enfin, une piscine à débordement fait partie des modèles haut voire très haut de gamme ce qui se ressent évidemment sur le prix. Il faut compter en moyenne 30 % de plus sur ce type de modèle par rapport à un bassin de même taille traditionnel.
Une piscine miroir est une piscine enterrée de forme rectangulaire à débordement qui déborde sur les 4 côtés en même temps au lieu de s’écouler dans une goulotte. Sans rebords ni skimmers, l’eau de la piscine miroir se retrouve au même niveau que le sol. Le rendu esthétique est magnifique et l’effet miroir est bien sûr augmenté lorsque la nuit se met à tomber. Côté prix, on est vraiment sur un produit de luxe qui demande des finitions bien spécifiques et un sol autour du bassin réalisé dans des matériaux imputrescibles car en contact constant avec l’eau.
Une piscine australienne est une piscine coque en polyester inspiré de la coque des bateaux d’Australie. Tout est fabriqué dans le même matériau ce qui évite tout problème de joints et d’étanchéité et les finitions sont impeccables. Les surfaces sont recouvertes d’un « gel coat » ce qui rend le revêtement, les marches et les margelles antidérapants même s’ils sont lisses au contact des pieds.
Une piscine au sel n’a aucun rapport avec une piscine d’eau de mer. Il s’agit en fait d’une piscine dont le traitement et le nettoyage de l’eau s’effectuent par électrolyse. À la sortie du filtre, on trouve une électrode en titane qui transforme en permanence le sel présent dans l’eau en soude caustique et en chlore naturel. Cela permet une désinfection de l’eau en continu sans odeur de chlore chimique. Il suffit de saler l’eau une seule fois car le sel transformé en chlore se retransforme ensuite en sel puis en chlore, puis en sel, etc. C’est un cycle perpétuel.
